Scream for me Long Beach!
Première chronique de live!
Du coup, on ne vas pas s'attarder sur la qualité intrinsèque des morceaux qui n'est plus à démontrer!
Live After Death qu'est-ce que c'est donc? Et bien ma p'tite dame, puisque vous le demandez, il s'agit tout simplement du premier vrai live officiel à proprement parlé de la Vierge de Fer (Live+One est bien vieux et léger, et Maiden Japan ne contient que 4 chansons donc bon...). Ah oui, je précise d'emblée c'est aussi le meilleur album live de heavy metal de tout les temps!
Pourquoi cet accès dythirambique teinté d'un brin de chauvinisme pour le fan que je suis? Et bien, commençons par la base du live: le son. Il est tout simplement d'une netteté à purifier les plus crasseuses des oreilles. Chaque détail a été méticuleusement étudié pour donner le son le plus étincelant possible. Le travail effectué pour les guitares notamment est ahurissant de réussite. On distingue parfaitement les 2 guitares. En effet, vous pouvez entendre la guitare d'Adrian dans l'enceinte droite et celle de Dave à gauche. La batterie est nickel, le chant de Bruce est parfaitement audible et perceptible. Enfin, la basse est, comme de coutume chez Maiden, prédominante.
Vous ne trouverez peut-être pas meilleur témoignage live chez Maiden. Ce Live After Death est un véritable bijou, enregistré dans l'écrin de la Long Beach Arena en Californie, lors de la tournée pharaonique du World Slavery Tour, menée entre 1984/85. Bien entendu, on retrouve les grandes pépites de Powerslave: Aces High et 2 Minutes to Midnight en ouverture, une claque monstrueuse, une énergie indescriptible. Les mots ne suffisent pas pour décrire une telle pêche. On sent bien un groupe en plein âge d'or qui excelle dans son art. Son art, qui ne se cantonne pas seulement au fait de sortir de grandes compositions. Car oui, Iron Maiden, depuis ses débuts, est véritablement un groupe de scène qui sait capter son auditoire et l'embraser comme jamais. La production rend justice aux fans de Maiden que l'on entend parfaitement dans ce live, criant, hurlant, scandant, chantant la gloire des londoniens.
Coté tracklist, comme je l'ai précisé plus haut, l'album fait bien évidemment la part belle à Powerslave puisqu'il s'agit de la tournée promouvant l'album. Mais on a aussi le droit aux classiques de Piece of Mind (Un Trooper des plus guerriers, un Revelations à la fois intimiste et fédérateur...) Les standards de The Number of the Beast en fin de concert (Hallowed Be Thy Name qui achève la foule avec ses mélodies fantastiques, les redoutables Run to the Hills, The Number of the Beast...) et bien évidemment le retour aux racines avec l'hymne Iron Maiden et surtout le final Running Free qui rend hommage au fantastique public de la Long Beach Arena graçe aux interactions entre Bruce et le public.
Justement, mettons un point d'honneur à louer la prestation de Bruce Dickinson, qui encore aujourd'hui n'a pas son pareil pour haranguer les foules. Son énergie, sa bonne humeur communicative notamment font de lui, un des meilleurs frontman de la scène Hard/Metal. N'hésitant pas à plaisanter avec la foule (le mythique "This is what not to do, if a bird shits on you" qui introduit Rime of the Ancient Mariner) et à exercer une hypnotique emprise sur elle (ses fameux "Scream for me!"). Enfin, bien évidemment, sa voix ne souffre de quasiment aucun défaut. Aucun défaut oui, car on ne peut considérer les petits coups de fatigue vocale lorsque l'on est en face d'un chanteur qui ne cesse de bouger dans tout les sens pour électriser une arène entière.
Bref, il est possible d'écrire encore bien plus de lignes sur ce Live After Death et la tournée World Slavery Tour qui marque un tournant dans la carrière d'Iron Maiden, et installe un peu plus le groupe dans l'histoire et la légende. Il ne me reste plus qu'a vous inviter à poser vos oreilles sur ce Live After Death et à vous laisser transporter en 1985 dans la Long Beach Arena!
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